« L'ouest canadien comme on ne l'a jamais connu. »
– Francis Marchildon, CBKF-SRC, Regina, Sk. « Les gens étaient ravis. (...)Ariane avec tout son talent et ses années de métier a mis "tout le monde dans sa poche", comme on dit chez nous. » – Gilles Mossière, Calgary « C'était fantastique!!! Ariane est une artiste exceptionnelle!! » – Natalie Hébert, St-Paul « Décousue n'est certainement pas décousu! La grande force de l'album de la Franco-Albertaine est justement de faire preuve d'éclectisme sans s'éparpiller. Les compositions folk et pop y côtoient quelques chansons aux arrangements plus audacieux. Dans «Claque!», par exemple, la percussion est assurée par des claquements de mains et de bottes de pluie, alors que Lemire narre une gifle envoyée «sur la terrasse d'un bar bondé». La trouvaille musicale est non seulement heureuse, mais elle illustre parfaitement le texte. Ces quelques excursions un peu plus aventureuse auraient pu détourner les auditeurs plus frileux; or, il n'en est rien. Sur les 11 pièces, l'album comporte un grand nombre de chansons accessibles. En fait, c'est presque une alternance entre l'aventure et les formes plus familières. Le plus étonnant, c'est que l'artiste navigue dans les différents styles musicaux avec une telle aisance. Il y a la jazzy «Je suis le genre» de même que la ballade de la chanson-titre. Comment Décousue peut-il être si bien ficelé? Le fil d'Ariane demeure la voix de l'interprète, d'une remarquable clarté. Cristalline serait le terme juste, si on ne l'avait pas si souvent utilisé pour qualifier les voix d'interprètes beaucoup moins talentueuses que Lemire. Parlons d'une voix d'exception, mais pas au sens où on l'entend habituellement, c'est-à-dire par les effets de puissance et une technique travaillée. Dans le cas d'Ariane Mahrÿke Lemire, la qualité vocale tient à une justesse mélodique et émotive. L'interprète n'hésite pas d'ailleurs pas à l'exploiter, comme dans «Tic tic tic», attaquée a cappella. Les textes, tous signés par la jeune femme d'Edmonton, regorgent de belles images, mais leurs force vient d'abord de la justesse de son regard et des ambiances qu'elle décrit avec un ses de l'observation aiguisé. Les arrangements musicaux sont aussi une réussite: ils sont à la fois diversifiés et hors du temps, ce qui permettra de réécouter Décousue dans quelques années sans qu'il ait pris une ride. » – Pierre-Mathieu Tremblay, Magasine Liaison « Ariane Mahrÿke Lemire a époustouflé (le public du Barbar) non seulement par sa musique, ses chansons à texte, mais également par sa personnalité. Cette dernière est tellement à l'aise sur scène qu'on croirait qu'elle y est née. Ariane Mahrÿke a tellement charmé l'auditoire qu'on aurait pu entendre une mouche voler tout au long de ses deux prestations. Toutes les oreilles et les yeux étaient rivés sur elle. » – Yannick Thibault, CKRP, Rivière LaPaix, AB “Ariane Mahrÿke Lemire, un vrai délice à l'oreille et à la vue. J'aime son style. Elle vit ses chansons avec spontanéité, que ce soit en anglais ou en français.” — Roger Gagné, La presse « Invitée dans le cadre de la Série Découvertes des Week-ends de la chanson Quebecor, Ariane profitait de cette occasion pour lancer son tout nouvel album intitulé Décousue dont elle nous a évidemment présenté de nombreux extraits ce soir. Depuis quelques années déjà, elle se fait connaître à travers différents événements au Québec, notamment le Coup de Coeur Francophone, le Festival de la chanson de Tadoussac, Vue sur la Relève, Petite Vallée et même en France aux Déferlantes francophones de Capbreton et aux Rencontres d’Astaffort en France (avec Francis Cabrel). Au cours de ce périple, elle a rencontré des gens du métier qui ont servi à l'aiguiller, je pense à Luc De Larochellière, Sylvie Paquette, Marc Chabot, Marc Pérusse, et tellement d'autres qui ont su reconnaître en elle un beau talent d'auteur. C'est avec un grand plaisir que je la retrouvais ce soir après un premier contact il y a deux ans à la Maison de la Culture Frontenac. Chantant dans les deux langues officielles (elle habite Edmonton en Alberta), son premier album Double Entendre était justement composé à peu près de 50% de chansons dans la langue de Molière, alors que c'est le cas à près de 100% avec Décousue (hormis une chanson en espagnol). Toujours aussi attirée par les mots, on sent un besoin de dire les choses comme elles sont, évitant les détours et les figures de style, et ce avec une énergie qui est communicative. Elle bouge beaucoup, tape du pied, échange des clins d'oeil complice avec ses musiciens dont le multi-instrumentiste Cam Boyce qui a aussi travaillé à l'enregistrement du dernier album. En fin de prestation, elle s'est même permise une petite chanson en solo et en espagnol. Il faut savoir qu'elle a séjourné quelques années au Mexique durant sa jeunesse. Avec beaucoup de sensibilité, une touche de théâtralité et une belle communication, elle touche le public dans ce qu'il a de plus sensible, des directs au coeur. Recouvrant à peine d'un grave accident de voiture, on sent même une certaine fragilité qui se traduit pas des présentations toutes personnelles qui font mouche. Un beau départ pour la nouvelle saison des soirées chansons du Studio Théâtre. » – Michel Parent www.quebecpop.com |
« Un premier album totalement en français ou presque pour cette auteure-compositrice-interprète francophone de l’Alberta. Ariane Mahrÿke Lemire nous propose DÉCOUSUE, un album avec une plume qui peint le quotidien avec tendresse et nostalgie.
La première plage en est un bon exemple, MICH-L est une petite pièce électroacoustique qui décrit bien le quotidien. BONNE JOURNÉE est un petit moment de tendresse où nostalgie et douceur sont au menu. Pour une couleur un peu plus blues, JE SUIS LE GENRE rend hommage à la paresse d’une grasse matinée. Du côté de la pièce titre DÉCOUSUE, on se laisse porter par une ballade blues décrivant un coup de foudre. Je disais totalement français ou presque dans mon intro, c’est qu’un de mes coups de cœur est la pièce en espagnol ROPA DE ORO, tout à fait charmant. Il y a aussi cette petite pièce d’inspiration Gum Boots Dance CLAQUE!, qui est une petite anecdote d’une séduction ratée. SOUFFLE, superbe ballade folk pour le texte de l’album sur l’incompréhension qui nourrit la noirceur dans un couple. Et finalement TIC TIC TIC un bon pop rock avec un autre texte magnifique. Un album bien produit, offrant une variance au niveau des couleurs musicales pour une plume qui peigne le quotidien avec tendresse nostalgie et un brin d’humour. Ariane Mahrÿke Lemire nous offre Décousue, son deuxième opus, comprenant de très bons textes et des mélodies qui nous accrochent. » – Marc Lalonde, CKRH 98,5 Radio Halifax Metro « La jeune femme originaire de l'Alberta est de passage à Montréal pour de 21 ème Coup de Coeur …au point de lancer un album double contenant un CD de chansons en anglais et un autre en français. Elle-même assise entre deux cultures depuis sa plus tendre enfance (mère francophone, père anglophone), elle se débrouille bien dans les deux cas et nous avons eu droit à ces deux aspects de sa personnalité ce soir. Écrivaine par passion, elle aime les mots, les faire sonner au diapason de ses émotions, seule à la guitare acoustique ou accompagnée à l'électrique par son amie Mo Lefever …. Même le sujet de ses chansons reflète cette passion, puisqu'elle parle de courrier, de lettres et d'écriture. Pendant sa (trop) courte prestation, elle nous a aussi démontré des talents dramatiques, s'insérant dans la peau de ses personnages pour leur donner corps et... âme. » – Michel Parent www.quebecpop.com « C'est dans une atmosphère des plus chaleureuses que les francophones de Saskatoon ont accueilli vendredi soir, le 14 novembre, dans un double Coup de cœur, deux chanteurs Pascal Lejeune venu du Nouveau-Brunswick et Ariane Mahrÿke Lemire de l'Alberta. La salle avait déjà été bien réchauffée lors du 5 à 7 du Relais par le concert gratuit qu'offrent régulièrement Daniel Fontaine, Malika Sellami et Alexis Normand, auquel s'étaient ajoutées les danses d'un invité spécial, Matéo (4 ans). Les nappes à carreaux, les petites chandelles et le menu donnaient une ambiance parisienne, à cette soirée « les p'tits cafés » de la Fédération des francophones de Saskatoon. Ariane Mahrÿke Lemire et Pascal Lejeune étaient heureux de se retrouver à cette occasion après avoir fait connaissance au festival en chanson de Petite-Vallée. Ils se sont donné le plaisir d'interpréter ensemble une chanson de Pascal, «Une seule nuit », amour d'un père qui attend impatiemment l'arrivée de son fils. Ariane Mahrÿke Lemire qui habite maintenant à Edmonton est originaire de Prince-Albert. Née de parents bilingues qui ont choisi pour son deuxième prénom le titre d'une chanson de Jacques Brel, Ariane a commencé à chanter et à écrire très jeune. Avec l'aide de son père, le guitariste classique Lyall Steel, elle a vite appris à mettre ses mots en musique. Après le lancement de son premier CD, Double Entendre, le 9 avril 2007, Ariane a chanté dans l'ouest canadien, au Québec, en France et en Irlande. Bourrée de talent, elle s'est déjà mérité plusieurs prix. Sur cet album double et bilingue, on peut aussi entendre certains des musiciens les plus intéressants d'Edmonton, Bob Tildesley à la trompette, Lyle Molzan aux tambours, Mike Lent à la basse, Moe Lefever, Mike Sterling et Jim Head à la guitare. Qu'elle soit accompagnée de tout un orchestre ou d'une guitare solo comme vendredi, Ariane tient bien la scène et la salle, tour à tour rêveuse, sensuelle, poétique ou excentrique mais toujours pleine de naturel, de vivacité et d'humour. De sa voix claire, elle nous invite à savourer chaque mot et chaque moment. Charmante et jolie comme un cœur dans ses bottes cowboy et sa «petite robe des champs», un camaïeu de verts fleuri brodé de perles vertes qui lui donne des airs de jeune ondine vulnérable et tendre, elle étrennait fièrement une nouvelle pédale qui faisait rouler les échos en «so low» d'une rutilante guitare électrique flambant neuve dans un répertoire folk, jazz, et blues. Elle a cassé quelques nouvelles chansons dont une en Espagnol. Elle pense à un prochain enregistrement. Une excellente soirée en français, pleine d'artistes sympathiques et très généreux de leurs talents. » – Françoise Kartha, L'eau Vive, SK |